Etape 43 - Lago Atitlan - Les mystères du lac sacré des Mayas
Mercredi 1er février. Retour vers Panajachel. A partir de ce moment, chaque minute passée sur et autour du lac sacré des Mayas*** va me faire regretter de n'être pas resté plus longtemps pour profiter de ce lieu à nul autre pareil. Sur les eaux du lacs, des pêcheurs indiens remontent le courant en espérant trouver quelques poissons du lago...

Sur le bateau, c'est le coeur serré que je rentre vers Panajachel. Echange de mails avec Maria et mes amis costariciens, mais ça n'enlève pas le regret d'être resté plus longtemps dans cet endroit paradisiaque. Je reviendrai ici, je me le promets. J'irai gravir un des volcans du lac !

De retour à Panajachel, je pars me reposer un peu à mon hôtel, Hospedad El Viajero***, situé à deux pas de là. Cour intérieure, perroquets, indiens Chiché, hospitalité... Ma meilleure chambre de tout mon voyage. Le temps de m'installer, puis je file au bord de la plage pour une petite balade au fil de l'eau. Le temps se couvre et la danse des nuages entre les rayons du soleil forme une mosaïque de tons extraordinaire. Quel moment magique. Quelle beauté ! Tout cela renforce un peu plus encore l'impression de mysticisme qui règne sur ce lieu sacré.

Une soucher d'arbre mort disparaît peu à peu sous la montée des eaux...

Depuis des années, les eaux du lac sacré ne cessent de monter. Un kiosque abandonné témoigne de la montée inexorable des eaux qui engloutit tout peu à peu.

Sur le rivage du lago Atitlan, le spectacle continue. Les pêcheurs surpris par le mauvais temps rentrent au port à bord de leur petite embarcation. Le roulis des vagues creusent le rivage.

Je me promène le long de la rive, jonglant entre les jetées lancées sur les eaux du lac et les petites embarcations amarrées les unes près des autres. Des chiens errants suivent mon sillage. Ici et là, des indiens attendent le coucher du soleil et se rassemblent sur le rivage.

Plus loin, le port apparaît avec sa multiplicité de jetées et de pontons en bois qui s'élancent à la surface des eaux du lac. Les bateaux tanguent sous le roulis des vagues. Un arbre mort pris par la montée des eaux dresse encore son tronc dépecé au-dessus des flots. Autour, la masse sombre des volcans rajoute encore au surréalisme de cette scène. Que je suis bien ici.



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